Ne prends de la vie que la fleur ; cueille la rose et laisse l’épine.

Emmanuelle DE BOYSSON

À moins d’être privés de vos cinq sens, vous n’avez pas pu passer à côté de la campagne de sensibilisation qu’est Octobre Rose. Mon billet sera donc un peu spécial aujourd’hui, le but étant d’aller droit à l’essentiel.
Je vais vous livrer les 10 chiffres à retenir sur le cancer du sein et terminer avec une petite touche de bonheur tout en rose et en douceur.

Cancer du sein, les 10 chiffres à retenir

Je ne ferai pas de dissertation sur les origines de l’association Octobre Rose, ses actions, ou encore les conséquences de la maladie à laquelle sont confrontées tant de femmes. Le site officiel est assez complet pour cela et bien plus expert que moi. Je vous invite à aller y faire un tour.

Pour ma part, je souhaite vous partager les chiffres les plus importants :

• 2020 est l’année de la 27ème campagne d’Octobre Rose.
• 1 femme sur 8 est touchée par le cancer du sein au cours de sa vie.
• Il y a 58 000 nouveaux cas par an en moyenne.
• On recense 12 000 décès annuels en moyenne.
• Le traitement est efficace dans 9 cas sur 10 lors d’une détection précoce (d’où l’utilité du dépistage le plus tôt possible).
• À partir de 25 ans, une palpation clinique des seins une fois par an est nécessaire.
• À partir de 50 ans, une mammographie tous les 2 ans est nécessaire.
• 20 à 30% des cancers du sein se déclarent chez des femmes ayant des antécédents familiaux.
• Un peu moins de 1% des cancers du sein sont des cancers masculins. Même si c’est rare, n’oublions pas que les hommes aussi peuvent être touchés par ce fléau.
• 5 ans, c’est la moyenne du temps de rémission. Le temps pendant lequel aucune cellule n’est détectée cancéreuse soit parce que le traitement a tout éliminé, soit parce que celles qui sont encore là sont trop petites pour être décelées. La certitude de guérison ne vient qu’après la rémission.

Hérédité, hygiène de vie, cruelle loterie de la vie… Plusieurs facteurs peuvent être incriminés pour l’émergence d’un cancer du sein, cela varie d’une personne à l’autre. Ce qui est certain, c’est qu’un soutien médical et affectif est indispensable. Une personne entourée qui réussit à garder le moral sera plus à même de mobiliser toute son énergie contre la maladie qui la ronge.
Alors vous imaginez bien qu’en cette année 2020, un tel combat est encore plus difficile à mener avec ce satané Covid qui n’en finit pas. Il limite les actions des associations mais surtout il isole les malades de leur proches, les obligeant à vivre reclus, masqués et gel-hydroalcoolisés.

7 bonheurs quotidiens à portée de main

Nous avons souvent tendance à oublier l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, c’est dans la nature humaine. Nous n’avons pas toujours conscience de notre chance d’être en bonne santé et sommes incapables d’apprécier le moment présent. Pourtant, il suffit parfois de relativiser et de regarder autour de soi pour profiter de petits bonheurs quotidiens. Entre simples plaisirs de la vie et supériorité de la Nature, je vous laisse donc ici quelques pistes pour égayer chaque jour de la semaine.

• Lundi : profiter d’un coucher de soleil en silence.

• Mardi : faire un câlin à ceux que l’on aime.

• Mercredi : s’émerveiller de la beauté du jardin.

• Jeudi : regarder un film qui met de bonne humeur (et pousse à fredonner).

• Vendredi : s’offrir un goûter gourmand.

• Samedi : prendre un bain parfumé.

• Dimanche : commencer à ressortir les décorations de Noël pour oublier la morosité de cette année gouvernée par le Covid.

Vous avez remarqué ? Il n’y a là rien d’extraordinaire qui risquerait d’aller à l’encontre des règles sanitaires en cours. Et puis, chacun ayant ses propres petits bonheurs, à vous d’imaginer la suite…

Je vous quitte donc sur une dernière touche de rose : les dessins de mes têtes blondes, ma première source de bonheur et d’inspiration.