Si j’apprécie des deux yeux quand tu balances ton corps, j’applaudis des deux mains quand tu balances ton porc.
Grand Corps Malade alias Fabien MARSAUD
Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes et pour l’occasion, je vous livre ici une petite sélection de chansons. Alors demain montez le son et faites place au second degré (ou pas).
Playlist du 8 mars – SOMMAIRE
Avant-propos
Le cliché de la féministe a encore de beaux jours devant lui. Vous savez, celui de la nénette pas féminine pour un sou qui se fiche de la mode et sort sans maquillage, celle qui tient par-dessus tout à son indépendance financière et aime sortir entre copines. C’est tout à fait moi je dois dire. Oh mais attendez ! Cela ne colle pas avec mon statut d’épouse fidèle (je le précise car c’est parfois difficile à faire entendre) et celui de mère au foyer que j’ai endossé à plusieurs reprises. Alors je suis quoi du coup ? Dans quelle case dois-je rentrer ?
Ben en fait, je m’en fiche aussi. Comme disait Rebecca West : « Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson ». Et je confirme que c’est toujours d’actualité pour l’avoir vécu à maintes reprises. Quoi que l’on fasse, ce ne sera jamais assez bien donc peu importe au final. Notre vie privée n’appartient qu’à nous, notre image également.
Je vous rassure, le but de ce billet n’est pas d’ouvrir un débat, le sujet est bien trop vaste. Je me contenterais juste de rappeler 3 choses fondamentales :
- Être différent ne signifie pas que l’un est supérieur à l’autre, seulement que les deux personnes sont complémentaires.
- La discrimination faite aux femmes n’est pas un problème concernant uniquement les femmes mais un problème impactant la société entière.
- Si la journée de sensibilisation du 8 mars est toujours nécessaire en 2021 et que les hashtags pleuvent à ne plus savoir qu’en faire, c’est que quelque part, il y a quelque chose à creuser.
Enfin, bref, plutôt qu’un grand discours, rien ne vaut un peu de bonne musique pour se mettre dans l’ambiance.
Chansons humanistes : mon top 8 français
- La voix grave et la poésie de Grand Corps Malade en hommage aux femmes :
- La candide GiedRé et sa guitare :
- L’hypnotique Suzane évoquant le quotidien :
- Du rap allié à une chorégraphie puissante servie par la voix de Chilla :
- Un air entrainant de Sara’H égratignant les mecs qui se la jouent bad boy :
- Le talentueux trio LEJ revendiquant le droit de chanter l’envie de s…xe :
- Eddy de Pretto le sait, si les femmes subissent la pression, les hommes aussi :
- Pour finir, le classique tube d’Angèle qu’on ne présente plus :
Chansons humanistes : mon top 8 anglo-saxon
- L’incontournable Sia :
- La pop d’Ava Max :
- La ritournelle de Jennifer Lopez :
- Taylor Swift en homme :
- Le cauchemar d’Hasley :
- Le tube de Pink :
- Le groupe Destiny’s Child qui a lancé Beyoncé :
- Et pour finir, les mythiques Spice Girls :